Sur la Lune comme sur Mars, des robots sont utilisés pour prélever et analyser des échantillons de roche. Ces fascinants robots actifs sur d’autres planètes sont souvent appelés «Robot Geologist». Mais sur Terre aussi, de nouvelles possibilités techniques modifient le travail des géologues: les méthodes de mesure numériques fournissent de gigantesques quantités de données sur la composition et l’état de notre planète et de ses êtres vivants.
Peut-on toutefois considérer ces aides numériques comme des «Geologist»?
Collecter des échantillons et produire des données est une chose. Traduire ces données en informations et en tirer des connaissances qui serviront de base à l’action humaine relève d’une toute autre dimension.
A l’avenir aussi, les discussions sur la géologie ne devront pas avoir pour finalité la production de données, mais l’élaboration de recommandations pratiques.
L’ère du numérique met les géologues au défi. Il convient de clarifier comment tirer des conclusions du Big Data et les utiliser pour motiver des actions judicieuses.
Où faudrait-il agir? Quelles sont les conséquences de la numérisation sur l’application des connaissances? Comment la formation de base et la formation continue devraient-elles être adaptées?
Ces questions seront abordées lors d'un événement de deux jours à Baden à l'occasion de la Sixième Journée Suisse du Géologue.